16 février 2006

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Quand nous nous sommes retrouvés, beaucoup manquaient. La plupart d’entre nous d’ailleurs.
La joie de se revoir après tant de temps n’avait pas eu le temps de s’allumer que déjà elle s’éteignait.
En fait nous étions à peine surpris. Les autres, nous le savions, ne viendraient pas. Leur engagement était fort pourtant à l’époque. Plus fort parfois que celui de certains d’entre nous. Mais voilà. Ils n’étaient pas là.
Nous avions prévu de nous revoir au bout de douze ans. Douze. Nous étions douze. Et elle. Oui, avec elle cela faisait treize. Note amie, notre voie. Notre maîtresse. Oui, nous étions treize.
Ô que nous l’aimions. Et à travers elle nous nous aimions. Epoque bénie où l’amour de nous était plus fort que tout.
Nous étions elle et nous. Nous, six femmes, six hommes. A parité, à égalité.
Nous voulions que les femmes, que La Femme retrouve toute sa place.
Aujourd’hui, de nous tous, une seule reste. Elle ne semblait pas destinée à être la dernière. Nous la sentions moins forte que les autres. Intelligente, oui, pleine d’entrain. Mais moins prête à suivre notre fée. Celle qui devait nous conduire à un monde d’amour.
Alors pourquoi ces absences ? Pourquoi nous manque-t-il tant de nous ?
Nous ne faisions qu’une.
Notre monde est mort, notre corps s’est disloqué. Pourquoi cette décomposition ? Ô notre Reine, où est parti ton amour ?
Avec toi bien sûr ; L’espoir est mort avec toi, en même temps que toi. Mais ton message d’amour, lui, reste.
Et les filles nous ont abandonnés. Elles ont disparu. Seule Myriam est restée Alors, nous, ses six compagnons nous lui demandons de reprendre le flambeau.
Et quel symbole. Une femme devant nous six pour porter l’amour du genre humain.
L’apocalypse de la disparition de notre reine débordera alors sur une magnifique nouvelle vie.
Notre voix, notre voie, n’auront alors plus de fin.

Tope

7:39 AM  

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